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混沌あるいは崩壊 ⑶  死


 緑の草原が森へと連なる丁度その境目に、赤瓦を葺いた小さな丸太小屋が、家畜小屋と並んで建っていた。
 小屋の後の森を棲家とする鳥たちは、東の空が漸く白みかける頃から目覚めの唄を歌い出す。

 この小屋にもう幾十年も一人で暮らす男は、彼らの歌声で毎朝目を覚ますことに、この上もない幸せを感じていた。まるでヴィヴァルディのLe Quattro Stagioni の La Primavera 2楽章を聴くように・・・。

 この小屋を訪れる者が絶えて、既に10年以上が経つであろうか。
 男は森の小鳥と、眼前の草原に遊ぶ小さな動物たち、それに一頭の山羊と一羽のアヒルと共に時を過ごすことで、充分に満足していたかのようであった。

 孤独を感じたことも一度もなく、自然に抱かれている幸福感と、生きることの喜びをかみしめていた。

 穏やかな時の流れに静かに生を繋ぐ男の至福を知るものは、彼を優しく愛撫する草原の風と、野に咲く可憐な草花、それに目の前でおどけてみせる、野や森の動物たちの他にはいなかった。

 男がそこに暮らしていることは、もう他の誰にも忘れ去られてしまっていたのだ。彼にとってもそれは同じであった。
 友人も家族も忘却の彼方に消えてしまった存在でしかなかった。
 この小さな小屋のまわりの世界が彼にとってのすべてであった。
 誰にも省みられないこの世界が。

 ある朝、森の小鳥たちはいつものように目覚めの唄を歌った。
 だがこの日、男は目を覚まさなかった。
 もう決して目を覚まさぬであろうその顔は、優しく微笑んでいるようであった。

寝台の脇の小さなテーブルに、空の薬瓶が幾つも転がっていたことを、一体誰が知り得たであろうか。


2001/10 à Tokyo 一陽 Ichiyoh


CHAOS OU EFFONDREMENT ⑶
           [La Mort]


La Mort

Juste à la limite de la prairie verte touchant au bois, il y avait une petite cabane en rondins de tuiles rouges avec une étable.
Dans le bois derrière la cabane , les oiseaux commençaient à chanter au moment même où la lumière du matin blanchit l’horizon vers l’Est.

L’homme vivant tout seul depuis quelques dizaines d’années dans cette cabane, trouvait son bonheur à être réveillé tous les matins par leur chant, comme s’il écoutait le deuxième mouvement de « La Primavera » des «  Quattro Staggioni » de Vivaldi.

Depuis plus de dix ans , il n’avait eu aucune visite.
Il avait l’air content de passer son temps avec les oiseaux dans le bois, les petits animaux jouant dans la prairie, une chèvre et un canard.

Il ne ressentait jamais la solitude, et plutôt, il goûtait le bonheur dont la nature le comblait et vivait.

Il n’y avait que le vent de la prairie le caressant doucement, les frêles fleurs des champs et les animaux batifolant devant lui dans le bois et les champs qui connaissaient la béatitude de l’homme qui tissait sa vie silencieusement dans le doux cours du temps.

Les autres oubliaient complètement qu’il vivait là et lui aussi les oubliait.
Sa famille et ses amis n’étaient que des ombres déjà disparues de sa mémoire.
Ce petit monde autour de la cabane était tout pour lui , et si peu pour les autres.

Un beau matin, les oiseaux ont chanté, comme tous les jours.
Mais ce jour-là, il ne s’est pas réveillé.

Le visage de l’homme qui ne se réveillerait jamais souriait presque.

Qui aurait pu savoir que plusieurs fioles de somnifère se trouvaient sur la petite table à côté de son lit ?

oct.2001/à Tokyo Ichiyoh



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