Rousseau semble irrémédiablement déçu par semblables. Son unique recours est de se retirer du monde et de mener une vie solitaire, loin des préoccupations du monde, pour se concentrer uniquement sur son bien-être. Avez-vous déjà éprouvé ce sentiment? Ce mode de vie peut-il être un idéal à atteindre?
-Composition-
Le promenade de la réaliste solitaire
Au début de l’été, un chaton arriva chez moi. Il miaulait dans le jardin pendant quelque jours, mais je ne le trouvai nulle part. Alors, je l’appelai en miaulant. Enfin, un petit chat de trois semaines apparut des herbes. Il ouvrit de grands yeux et marcha d’un pas mal assuré. Il n’avait ni mère, ni frère. Il était tout seul. Ensuite, il s’approcha de moi en miaulant. Je caressai doucement la tête du chat et il ronronna de plaisir. Il était maigre, donc je lui donnai du lait. Il lécha le lait dans l’assiette. Mon père prépara une boîte et y mis des plantes aquatiques sèches pour le jardinage. Le lendemain, je regardai le chat à la dérobée par la fenêtre. Il dormait paisiblement dans la boîte sur la terrasse. Mais dès qu’il sentit ma présence, il se leva et me dit bonjour d’un air heureux. Il devint ainsi un membre de ma famille. Il nous suivait partout où nous allions. Cependant, avec le temps, il aimait rester seul. Il allait dehors chaque soir. Je ne savais pas où il allait et ce qu’il faisait. Il ne disait rien. Il ne raconta rien même quand il rentra avec une blessure sérieuse.
Une fois, il disparut. Nous le cherchâmes partout, mais nous ne pouvions pas le trouver. Nous étions très inquiets. Est-ce qu’il avait eu accident ou avait attrapé une maladie ? Une semaine après, il rentra, comme si de rien n’était, mais avec des airs de vieux sage. Il passait un an avec ma famille. Nous l’aimions et il nous aimait, bien qu’il aimât rester seul.
Un jour, il s’en alla, sans rien dire et il me rentra jamais. Je crois qu’il était content chez nous. Il pensait souvent à quelque chose et observait tous les choses.
Il n’était pas rêveur, mais réaliste. Il aimait être caressé, mais il ne se laissait jamais flatter. Il était toujours un solitaire aimé et il ne manquait jamais de dignité.
Parfois, j’en ai assez de la société ; des gens curieux, des gens cancaniers, des gens vaniteux, des gens méchants, des gens… Dans ce cas, je me souviens toujours de mon chat. Restant calme, solitaire sans être ennuyé par la société, conservant sa dignité, et étant aimé de tout le monde. Peut-être que la plus grande erreur de Rousseau est qu’il ne vivait pas avec un chat.
« Rêveries du promeneur solitaire » Jean-Jacque Rousseau