見出し画像

【足元探索】-158- Didier Raoult教授の感染対策の「足元」

1.     独占インタビュー放映の予告編。マルセイユのxxxにて収録、放映は昨夜20時30分より1時間。その前後に関連番組。


1-2.    こちらは動画サイトから。2011年設置の l'IHU*は、中国の超近代施設の後を追うものだったらしい。外出禁止延長直前に、マクロン大統領がパリから車で訪問したので、建物内部が一般フランス人の目に触れることになった。下の動画で最新の様子が垣間見られる。

* L'Institut hospitalo-universitaire en maladies infectieuses de Marseille (IHU Méditerranée Infection) ou « Institut MI» マルセイユ大学医学部+熱帯病感染症研究所(仮訳)



1-3.     昨晩の放映のノーカット版



2.  wikipediaによると、Didier Raoult教授は、アフリカ生まれの68歳。

インタビューの間中、汚げなあごひげを触っていてやだわ~。髪もシャワーや床屋へ行く間無し!と言いたげな。

Didier Raoult, né le 13 mars 1952 à Dakar, au Sénégal, est un infectiologue et professeur de microbiologie français. Il est spécialiste des maladies infectieuses tropicales émergentes à la faculté des sciences médicales et paramédicales de Marseille et à l'institut hospitalo-universitaire en maladies infectieuses de Marseille (IHU).
Lauréat du grand prix de l'Inserm en 2010, il décrit, avec son équipe marseillaise, des virus complexes. Il est l'un des chercheurs français les plus cités, avec de nombreuses publications scientifiques à son actif.


3.  https://fr.wikipedia.org/wiki/Didier_Raoult#Sur_la_Covid-19

Sur la Covid-19
Minimisation de la pandémie
Le 21 janvier 2020, sur la chaîne YouTube de l'IHU, Didier Raoult relativise la portée de la pandémie de maladie à coronavirus en affirmant : "Il y a trois Chinois qui meurent et ça fait une alerte mondiale. L’OMS s’en mêle, on en parle à la télévision et à la radio. Tout cela est fou, il n’y a plus aucune lucidité". Début février dans le JDD, il persiste : "ce virus n'est pas si méchant".
En février 2020, avec ses équipes, il surveille médicalement les 181 personnes rapatriées de Wuhan (Chine) et confinées en quarantaine à Carry-le-Rouet à cause de l'épidémie de Covid-19.
Le 11 mars 2020, Didier Raoult devient l'un des onze experts choisis pour faire partie du conseil scientifique Covid-19, chargé d'éclairer les décisions à prendre par les autorités pour lutter contre la pandémie en France, mais il n'assiste à aucune des séances et annonce le 24 mars qu'il refuse d'y participer, estimant qu'"Il n’y a rien de fiable scientifiquement là-dedans". Il se positionne rapidement à contre-courant de la politique de faible dépistage et se désolidarise des mesures de confinement prises en France, estimant que "confiner des gens infectés, qui ne le savent pas, avec d’autres qui ne le sont pas, c’est une curieuse méthode". Jugeant que la mortalité due à la maladie est peu significative eu égard à sa faible létalité enregistrée, qui concerne alors dans sa zone géographique (PACA) seulement deux personnes de plus de 87 ans pour cent vingt cas confirmés, il blâme l'intense surmédiatisation du virus sans base scientifique, en comparant ces chiffres à ceux du Diamond Princess.
Le 14 avril 2020, sur la base de la baisse très significative du nombre de cas détectés par l'IHU de Marseille, il évoque la possibilité que l'épidémie disparaisse "dans quelques semaines" au printemps, ce qui est assez banal pour une maladie virale respiratoire. Il renouvelle sa prédiction selon laquelle "cette crise sanitaire ne modifierait pas l'espérance de vie des français".


Prescription et promotion de l'hydroxychloroquine          Il annonce la "fin de partie" pour le coronavirus le 25 février 2020, estimant que l'hydroxychloroquine (un médicament apparenté à l'antipaludéen chloroquine) est "probablement le traitement le moins cher et le plus simple pour traiter le coronavirus de la Covid-19". Sa prise de position fait suite à deux communications chinoises : la première le 25 janvier faisait état d'une grande efficacité in vitro, la seconde le 15 février de résultats préliminaires positifs sur une centaine de malades. Elle fait l'objet de nombreuses mises en garde, en raison de nombreux échecs à traiter d'autres virus à la suite des résultats in vitro pourtant prometteurs, de l'absence de données cliniques et de contre-indications, effets secondaires, risques de surdosage et problèmes d'interactions médicamenteuses connus. Le 6 mars, une première étude randomisée chinoise effectuée sur une petite cohorte de patients ne démontre pas une plus grande efficacité de l'hydroxychloroquine à faire disparaître le Covid-19 dans un test au septième jour de traitement, ce résultat étant massivement atteint avec le traitement classique. Le ministère français de la Santé affirme alors qu’aucune étude rigoureuse, publiée dans une revue internationale à comité de lecture indépendant, ne démontre l’efficacité de la chloroquine pour soigner le coronavirus.
Didier Raoult indique avoir reçu des menaces de mort, les 1er et 2 mars 2020, pour le dissuader de préconiser la chloroquine.
Le 16 mars 2020, il diffuse une vidéo enregistrée devant ses étudiants dans laquelle il annonce les résultats positifs de sa propre étude clinique, qui seront publiés le 20 mars.
Dans un premier temps, l'hydroxychloroquine ne fait pas partie des médicaments testés dans le premier essai clinique national annoncé le 11 mars. La justification alors donnée est le risque d'interaction médicamenteuse avec les traitements de réanimation, les effets secondaires et l'absence de l'hydroxychloroquine sur la liste des traitements prioritaires recommandés par l’OMS Néanmoins, le 17 mars, le ministre français de la santé Olivier Véran, jugeant « prometteurs » les résultats de Didier Raoult et son équipe, donne l'autorisation pour que d'autres équipes entreprennent un essai plus vaste dans « les plus brefs délais ».
Le 20 mars 2020, les résultats préliminaires de cette expérimentation sont mis en ligne sous le titre "Hydroxychloroquine and Azithromycin as a treatment of COVID-19: preliminary results of an open-label non-randomized clinical trial", sous forme d'une « pré-publication » non validée par les pairs sur le site MedRxiv, et publiés dans le journal International Journal of Antimicrobial Agents. Des critiques principalement axées sur la faiblesse méthodologique de l'étude sont émises par la communauté scientifique, le conseil scientifique Covid-19, la société savante (International Society of Antimicrobial Chemotherapy) propriétaire du journal qui a publié l'étude, et sur le site PubPeer.
L'hydroxychloroquine est bientôt incorporée dans de nombreux essais cliniques, y compris l'essai clinique européen Discovery dévoilé par l'INSERM le 22 mars, alors qu'elle en avait été exclue dans un premier temps. Christian Perronne (ancien président de la commission spécialisée maladies transmissibles du Haut Conseil de la santé publique) reproche à l'essai Discovery de tester l'hydroxychloroquine seule (plutôt que l'association Hydroxychloroquine/Azithromycine) et critique le principe du test : "ce n’est pas éthique de tirer au sort les patients qui recevront un traitement potentiellement efficace quand ils n’ont que quelques jours à vivre". La réalisation des essais cliniques est rendue difficile car certains patients veulent être traités à l'hydroxychlorine. L'inclusion dans les essais risque d'être ralentie par la communication débridée, "réinformer" les patients prenant beaucoup de temps. L'équipe de Raoult annonce le 22 mars qu'elle proposera à tous les patients infectés un traitement en associant l'hydroxychloroquine et l'antibiotique azithromycine, hors AMM. Le Haut Conseil de la santé publique (HCSP) recommande de ne pas utiliser cette molécule dans ce contexte, à l’exception de formes graves hospitalières de la maladie. Le 23 mars, le ministre français de la Santé annonce qu'il autorise l'usage de l'hydroxychloroquine hors AMM pour la Covid-19 dans ses « formes graves, hospitalières, sur décision collégiale des médecins et sous surveillance stricte » (autorisation effective le 26 mars 2020). Elle reste déconseillée dans les autres cas, dans l'attente de preuves de son efficacité. Selon la Revue des médias de l'INA, les médias et les réseaux sociaux diffusent très largement la nouvelle.
Didier Raoult continue selon ses déclarations "d'accumuler des données — donc du savoir supplémentaire — et de mesurer tous les jours l’effet clinique du traitement" qu'il propose pour "les cas modérés à sévères. Quand les patients sont en réanimation, c’est trop tard".  Le 27 mars, il publie sur le site de l’IHU les résultats de sa nouvelle étude sur l'effet de l'association hydroxychloroquine + azithromycine sur 80 patients présentant des symptômes légers, étude qui selon lui démontre l'efficacité du protocole. L'étude est rapidement critiquée, d'une part parce que la majorité des patients se remettraient de la maladie avec ou sans traitement, d'autre part parce qu’elle ne comporte pas de comparaison avec un groupe de contrôle (sans lequel il n'est pas possible de conclure sur les effets du traitement).
La revue médicale indépendante Prescrire se basant sur un patient d'un petit test randomisé effectué en Chine durant le mois de février et sur la première étude du professeur Raoult signale que l'hydroxychloroquine pourrait aggraver la Covid-19.
Didier Raoult affiche le 9 avril sur le site de l'IHU les premiers résultats (résumé et un tableau de données) de sa troisième étude effectuée sans groupe contrôle, portant sur de nouveaux patients présentant très majoritairement un état clinique encore peu sévère au début du traitement qui a lieu avec un délai médian de cinq jours après le début des symptômes. Les données présentées portent sur 1 061 patients ayant suivi le traitement pendant au moins trois jours. Il dévoile la primeur des résultats au président Emmanuel Macron, qui a fait le déplacement à Marseille. Au bout de dix jours de traitement, 91,7 % des patients (sur les 1 061 retenus) n'excrètent plus de virus et ne présentent plus de symptômes cliniques, ce que divers journaux (dont Les Échos, Valeurs actuelles, Sputnik France184) interprètent comme un taux d'efficacité de 91,7 % pour le traitement administré ; aucune toxicité cardiaque n'est observée ; 0,47 % des patients sont morts, tous âgés de 71 à 95 ans. À la date de publication de l'étude, 98 % des 1 061 patients suivis sont guéris, et seuls seize patients sont encore hospitalisés. Les critères d'inclusion dans l'étude sont d'avoir été traité au moins trois jours à l'hydroxychloroquine et à l'azithromycine avec un début de traitement entre le 3 et le 31 mars et ne pas avoir été pris en compte par une étude précédente. Le nombre et le sort des patients testés positifs sur le site, mais exclus ou sortis prématurément du traitement pour des raisons médicales ou autres n'est pas documenté. Compte-tenu des données manquantes, dont on ne sait quand elles seront publiées, pour un chercheur du CNRS l'étude "ne peut pas permettre de conclure quoi que ce soit, que le médicament testé soit efficace ou pas", tandis pour d'autres les méthodes de recrutement et l'absence de groupe de contrôle font que l'étude n'est pas jugée sérieuse188. Christine Rouzioux, spécialiste en virologie ajoute qu'"il y a un pourcentage de guérison quasi identique à ce qui est décrit dans l'histoire naturelle de la maladie". Les résultats complets sont mis en ligne sur le site de l'IHU le 22 avril, mais selon Le Monde, "l’interprétation bute sur l’impossibilité de comparer cette cohorte à un groupe témoin".
Entre le 27 mars et le 9 avril 2020, 54 cas de troubles cardiaques chez des patients prenant de l'hydroxychloroquine, dont quatre décès, ont été répertoriés en France, et le nombre d'alertes double entre le 9 et le 21 avril. Le Monde note que "la plupart des déclarations concernent un patient traité par hydroxychloroquine ou chloroquine, ce médicament étant associé dans environ la moitié des cas à l’azithromycine". Selon la responsable du centre régional de pharmacovigilance chargé de la surveillance nationale des effets indésirables cardiaques des médicaments évalués dans l’infection au nouveau coronavirus, ces chiffres pourraient être "la partie visible d'un iceberg", 95 % des anomalies liées à la prise d'un traitement n'étant jamais déclarées.


Réactions de professionnels de la santé


Autres réactions                          Le 19 mars 2020, Donald Trump déclare qu'il a "approuvé" le recours à l'hydroxychloroquine qui a, selon lui, "montré des résultats préliminaires très encourageants" pour lutter contre la Covid-19209.


En France, un sondage réalisé par l’IFOP peu avant la troisième étude de Didier Raoult indique que 59 % des Français croient que le protocole à base de chloroquine est efficace contre la Covid-19, contre 20 % qui sont d'un avis inverse.
Immigration en France                                                                              Didier Raoult critique les restrictions posées par la France aux étudiants et chercheurs étrangers pour l'obtention d'un visa, en faisant valoir qu' "en France, 50% des thésards sont étrangers. Sans les étrangers, il n’y a plus de science française". Il fait particulièrement l'éloge des immigrés scientifique africains.

この記事が気に入ったらサポートをしてみませんか?